Le leadership

Que ce soit en associatif, communautaire ou en entreprise, pour fonctionner, être productif, remplir des objectifs, un groupe se doit d’avoir des bases, un référent unique qui n’est autre que le leader. Sans leader, un groupe est, dans bien des cas, livré à lui-même, ce qui n’est pas réellement productif.

Quels sont les éléments qui font qu’un individu est un leader ? La première caractéristique est qu’ils sont suivis !

Ce qui suit est basé sur des théories, méthodes et modèles, qui sont enseignés en management, donc sérieux mais je ne suis pas professeur de management, ce qui suit ne peut être pris pour « argent comptant », à vous de compléter.

Ce billet s’adresse Ă  tout le monde, manager ou non :) C’est cadeau… ça traĂ®ne dans les brouillons depuis des mois… Mais mieux vaut tard que jamais.

Si vous ĂŞtes sage, je ferais (un jour…) un mĂŞme billet sur l’organisation ! 

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Théorie empirique, Personnalité

selon Edwin Ghiselli

Elle s’intéresse à la personnalité de l’individu. Elle s’appuie sur 7 traits de personnalité et sur 5 points de motivation.

Personnalité

  • Intelligence
  • Initiative
  • Aptitude Ă  la supervision
  • Confiance en soi
  • PopularitĂ©
  • Esprit dĂ©cisionnel
  • MaturitĂ©

Besoin de (motivation)

  •  – SĂ©curitĂ©
  • + Retour financier
  • + Pouvoir
  • + Succès
  • + Statut

Ce qui est important, utile :

  • Aptitude Ă  la supervision
  • Intelligence
  • Besoin de Succès
  • Confiance en soi
  • Esprit dĂ©cisionnel

Conclusion :

Pour moi, la méthode de Ghiselli est assez bonne et se tient, même si, à mon sens, le besoin de succès importe peu, tous les meilleurs managers/leaders ne sont pas motivés par un besoin de succès, ou alors ce dernier se traduit par la réussite des tâches à effectuer.

Je pense que les qualités les plus importante (en suivant cette théorie) sont l’intelligence, la confiance en soi, l’esprit décisionnel et l’absence du besoin de sécurité car un leader est avant tout un décisionnaire ! Maintenant, cette analyse n’a rien de scientifique, les résultats ne sont que pure interprétation, donc subjectif mais c’est à savoir, cela peut donner une idée globale de départ même si elle est erronée.


Les styles de leader

selon Lipitt, white et Lewin

Selon cette étude, il y aurait trois styles de leadership :

  • DĂ©mocratique
  • Autocratique
  • Laisser-faire

Le style démocratique

Le leader :

  • Prise de dĂ©cision partagĂ©e
  • DĂ©cision expliquĂ©e
  • Critique et Ă©valuation des rĂ©sultats de la dĂ©cision

Le groupe :

  • Toutes les idĂ©es sont les bienvenues
  • Chaque membre est responsabilisĂ©
  • QualitĂ© et productivitĂ© accrue
  • Partage de la rĂ©ussite

Le style autocratique

Le leader :

  • Tient sa position hiĂ©rarchique
  • Accorde peu de confiance au groupe
  • Les tâches sont donnĂ©es pour ĂŞtre faites sans dĂ©bat

Le groupe :

  • Il n’assume aucune responsabilitĂ©
  • Le rĂ©sultat est liĂ© Ă  la prĂ©sence du leader

Le style « laisser-faire »

Le leader :

  • Sans illusion sur son leadership
  • N’a pas d’objectif
  • N’est leader que par la hiĂ©rarchie

Le groupe :

  • Les dĂ©cisions sont prises ou non selon l’humeur du groupe
  • QualitĂ© et productivitĂ© faible
  • Esprit d’équipe absent

conclusion

Ces listes ne sont pas à prendre au pied de la lettre, un manager n’a pas tel ou tel style, c’est toujours un mélange d’au moins deux de ces trois style, prenant telle ou telle caractéristique. Pour analyser ça, Blake et Mouton (non, ce n’est pas une blague !)ont conçu un modèle permettant de placer un leader ou une équipe de travail, qui est le point suivant.


Le modèle de blake & mouton

Ce modèle permet d’établir un classement, visible et qualifiable  sous la forme d’un graphique où X représente la proportion de relationnel et Y représente l’impératif de production ou encore sur l’individu et la production.

« Laisser-faire » : Le groupe est livré à lui-même, aucun intérêt, que ce soit pour la tâche ou l’individu. La réussite repose entièrement sur le groupe, le leader n’est que pure décoration. Dans ce cas, il est clair que le leader n’a pas sa place, supprimer le poste ne changerait rien du tout.

La bureaucratie : Ce style de management se retrouve beaucoup chez les jeunes leaders qui se cachent derrière leur N+1 (supérieur hiérarchique direct) en se référant constamment à ce dernier, il joue alors un rôle plus de coordinateur, ce qui n’est pas mal à part qu’il alourdi considérablement les processus et de-facto, diminue l’accomplissement des impératif.

Les cas où c’est du « laisser-faire » ou de la bureaucratie pure sont tout de même assez-rare, c’est très un mélange des deux mais le résultat est plus ou moins le même.

L’autocratie, c’est le pouvoir personnel et absolu (détenu par une seule et unique personne). La seule autocratie n’ayant jamais été était celle de la « Russie Impériale », l’empereur était « l’homologue de dieu » mais pour les corps, dieu n’étant là que pour les âmes. Mais dans tout ça, la monarchie… et bien… raté, le pouvoir de droit divin dépendait de dieu… Le roi avait donc un N+1 J Comment ça, on s’en fou… Je me préoccupe de votre culture générale moi !!! Ok, je conclu ma parenthèse : vous n’en croiserez pas beaucoup durant votre vie :)

Conclusion

Pas grand-chose à dire… pour ceux qui veulent aller plus loin, il existe une autre analyse semblable qui est celle de William Reddin. L’article « Les dimensions conceptuelles du leadership et les styles qui en découlent » écrit par Jean-Louis Bergeron est plutôt bien construit. Cet article est ici… mais cliques là bordel ! En fait, c’est le lien qui suit : http://bit.ly/Liw5Ki


Le continuum

Tannenbaum et Schmidt

Le leader…

  1. prend les décisions et les annonces
  2. vend ses décisions
  3. présente ses idées et invite à poser des questions
  4. présente ses décisions mais  est ouvert au changement
  5. prend ses décisions après avoir reçu des suggestions
  6. délimite les frontières du problème, le groupe décide
  7. retransmet la directive du N+1 et laisse le groupe décider

Université de l’Ohio

Structure faible
&
Considération forte

Structure forte
&
Considération forte

Structure faible
&
Considération faible

Structure forte
&
Considération faible

*structure du groupe et considération du leader

Haut, Droite : Les atouts d’un dictateur J
Bas, Gauche : Obligation d’être démocratique
Bas, Droite : Ça sent la grève « là ’d ’dans » mon garçon » !


EN CONCLUSION GENERALE

Le leadership est un élément clé pour un groupe, idéalement, ça se résume en quelqu’un de charismatique, que les gens suivront d’eux même, mais à cela s’applique tout ce qui est en-dessus.

Maintenant, le fait est que qualifier le leadership de quelqu’un est tout sauf une science et que c’est évolutif, un leader ne sera pas le même en début et en fin de carrière et changera au fil de son expérience personnelle et de son caractère (qui a dit qu’on devenait chiant avec l’âge ?!).

Ce petit billet n’est que un pack de quelques outils destinés à vous orienter, pour la petite expérience, utilisez le maintenant (pas forcément sur votre N+1 ^^), notez ce que vous pensez et refaites le dans six mois… Votre appréciation aura autant changé que votre N+1, c’est tout à fait normal !

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